26 May 2012

Boreas 2012

C'est en 2012 que le blog de Boreas change de look, change d'adresse, change de nom.

21 October 2011

Sailing in October in Scandinavia

Incredible but true, this is a great late sailing afternoon after work in Vordingborg

18 September 2011

Snapsejlads 2011 (La regate du snaps)

Après les excellents résultats de l'année de Boreas, on vient cette fois se mesurer grandeur nature sur un parcourt plus serieux de 15 miles autour, toujours, de ces bouées jonchant le plan d'eau de Vordingborg.
Après une soirée théatre à Copenhague où Niklas se produisait avec sa troupe venue spécialement d'Århus, le retour tardif à la maison nous offre une nuit courte: skipper's meeting à 8h30.

Patrice est là, prêt pour une journée de brise, chose très rare cette année. Lis est ravie d'en être aussi.
Une trentaine de bateaux au départ, et pas un seul non partant. Le comité est en place, mais le pistolet ne fonctionne pas, donc, retard de 30min. On fera la procedure sous corne de brume ...... pas top dans un vent soutenu de 20nds.

La ligne est vérifiée, le foc (le petit encore, comme mercredi dernier) en place, nous partons babord à la bouée, tout seul, alors que tous les autres se battent de l'autre coté de la ligne. Bilan, nous sommes en tête dès le depart et la conservons pendant le 1er bord avant de nous faire doubler par les gros calibres de 35 et 40pieds. Beaucoup de courant, du vent en pagaille avec des rafales à presque 30nds. La barre d'ecoute est très difficile à manipuler, l'ecoute de GV à peine réglable, et c'est donc à la barre ou presque que tout doit se gérer. On connait le first30 pour son cockpit inconfortable pour le barreur au près. Mais bon, on aura le portant pour se détendre.

La 1ère marque au vent nous est fatale car un 34pieds nous couvre, nous empechant d'enrouler sans risquer de se vautrer, nous forcant à abattre, empanner et enfin virer pour enrouler sans risque. Une perte de temps de quelques 2 à 3 min quand même. Mea culpa.
Sur le bord de vent arriere, Patrice prend la barre pendant que j'installe le tangon pour le foc, que Lis nous prepare une collation: sandwitch, café, jus d'orange. Lis s'occupe aussi du gps, vérifiant que nous sommes sur la bonne route, que le courant ne nous joue pas des tours. Tout au long de la régate, nous faisons très attention à ce fort courant, profitant des differences de fonds pour ne pas trop perdre, ou au contraire pour gagner de la vitesse.
Un circuit compliqué, des bouées dans tous les sens, des bateaux un peu partout, mais une super bonne entente à bord, pas de casse, pas d'erreur à part la mienne. Bref, on est content de gagner la manche dans notre classe, avec 2min d'avance tout de même, mais de perdre d'1 min le toute-classe. On aura été très prêt et ca fait trop plaisir de constater que Boreas est un sacré marcheur, que sa grand-voile fait des merveilles, que les autres continuent de trouver que cette suprematie est indecente .........
Après la regate, nous nous sommes retrouvés au club pour quelques verres de ................. snaps biensur

15 September 2011

Les regates du mercredi à Vordingborg en 2011

Toute la saison, il s'organise des regates dans la baie de Vordingborg, entre des bouées ou marques cardinales, après le boulot, en fin de journée. Sur 5 mois, moins Juillet, c'est 16 mercredi de régates. Le classement est naturellement basé sur le nombre de participations. On enlèvera tout de même, en fin de saison, les 2 plus mauvaises manches, ce qui permet de "rater" 2 régates. Cette année, la météo est clémente et seul 1 mercredi verra le comité contraint de rester à terre. Seule la dernière manche, mercredi 14 septembre, est scabreuse, et nombres d'équipages déclarent forfait devant un vent de 30nds annoncé pour la soirée. Quelques coriaces cependant se montent la tête, se montrent convaincants devant un comité qui aurait bien voulu rester à terre. L'équipage de Boreas: Lis biensur qui voudrait ne pas en manquer une, et Uffe, un nouveau venu, collègue de travail d'Ellen, et totalement débutant dans la voile, mais très sportif au demeurant. Le vent est relativement maniable, aussi nous préparons le jib-top (solent), mais en s'approchant de la ligne de départ, on constate que la mer pourrait bien cacher quelques méchantes claques. À la dernière minute, on change de voile d'avant et mettons la plus vieille voile du bord, mais la plus petite aussi. On verra bien. Notre départ est correct, et pas de chance pour notre concurrent direct (le fameux Scampi), qui est trop tôt et doit donc repasser la ligne. Dommage, l'ecart est déjà consequent. En 10min, le ciel s'assombrit, la pluie s'invite, forte d'abord puis modérée ensuite, mais tout à coup, sans prévenir, une rafale monumentale nous surprend totalement. Boreas part en travers la grandvoile en drapeau alors que nous sommes au grand largue. Difficile de se remettre sur la route, donc apres avoir montré à Uffe comment tenir le cap (situation de crise m'obligeant à aller sur le pont puisque personne d'autre ne sait qui faire, ni ne veut non plus d'ailleurs, terrorisés). Bref,. je descends la grandvoile completement, meme si la bosse de ris était prealablement préparée. A peine la voile ficelée, nous arrivons à la bouée sous le vent, que nous devons enrouler pour repartir au près serré (2 miles). Une fois le foc bordé, il nous faut naviguer dans une mer très hachée, au près, à se faire rincer plus qu'a notre tour. Satisfaction: les autres bateaux sont plus mal que nous. Les voiles claquent dans tous les sens, et les ecarts se creusent. Je n'en mène pas large quand à la tenue de notre foc qui est une très vieille dame. 20min plus tard, à l'approche de la bouée au vent, nous renvoyons la grand-voile arrisée qui se porte à merveille (merci incidences). On n'accelere pas beaucoup mais gagnons en cap. Parfait donc. Sur le dernier bord de portant, le Scampi largue son ris, mais nous n'en faisons pas autant. Il reste encore 1 mile de près, donc on reste comme ca, sans forcer, mais sans perdre de temps non plus. Encore une fois, Boreas aura été le plus véloce et c'est avec une immense fiertée que je me permets d'étaler ici les resultats sans appels de cette belle saison à Vordingborg Sur 16 manches prevues, il y a eu 15 departs. Boreas a été comitté à 1 regate et n'a pas participé à 4 autres manches Donc sur un total de 11 manches courues, Boreas a aligné: 8 victoires, 1 place de second et 1 de troisième.. Moi je dis, first 30, bon bateau. Boreas encore plus

18 June 2011

Un festival

Ce mercredi, Patrice est "pion" pour le BAC et donc n'est pas dispo pour regater.
Par chance Loïc est libre et pour la 1ere fois, nous partons en course le père et le fils.
Nous définissons les rôles: Loïc prend la barre, et moi le reste.
Quelques min avant le depart, Loïc voudrait bien que le genoa monte, mais je prérere attendre la derniere min. Bien m'en prend, la drisse se coince dans la 1ere barre de fleche. Heureusement sans consequences, nous evitons de nous faire sortir en bout de ligne. Il était moins une!
Tres vite nous nous degageons des autres et prenons la tête avec un tout petit avantage insignifiant. Nous sommes au contact avec 3 autres grosses brutes dont notre concurrent direct biensur.
Nous avons du petit temps, et meme si nous devrions etre tres rapide, ca n'est pas vraiment le cas. Un peu comme si on n'etait pas reglés. On verra plus tard, au prés, là, on sait qu'on avance comme des balles par ce temps.
On s'approche de la 1ere bouée en tête mais avec une toute petite longueur d'avance seulement. Et puis biensur, on se trompe pour la marque suivante, et nous faisons rattrapper et doubler.
Loïc est un peu nerveux pour l'enroulement de la bouee avant l'attaque du bord de pres, mais tout se passe tres bien. Boreas repond aux coups de barre que Loic donne pour gagner en cap tout en ayant une vitesse digne d'un vrai first30.
Trop cool, un vrai bolide ce bateau. A la bouee au vent, nous avons deja une marge tres confortable, mais quand meme augmentons Notre avance jusqu'à avoir plus de 10min sur le second. Ca doit leur plaire moyennement je pense, mais bon, c'est le jeu.
Pour notre plaisir, le 1er et 2eme au classement general de l'annee prennent un plomb, ce qui nous permet de recoller pas mal. Bonne broche.
Je suis ravi d'avoir navigué avec Loïc. On a fait une super équipe et tout s'est passé à merveille.

A mercredi prochain

20 May 2011

2ème regate de Boreas

Esprit d'équipe + First30 = plus haute marche du podium

Cette fois, c'est Patrice qui prépare le bateau, qui s'occupe du skipper's meeting.
Lis, une amie de Præstø embarque pour la toute première fois de sa vie pour une régate.
En ce qui me concerne, je quitte mon boulot 30min avant le coup de canon, me precipitant (en volvo) vers le port tout en me changeant.
A peine à bord, nous larguons les amarres et Patrice me fait le topo de la situation.
J'écoute d'une oreille distraite parce qu'il faut faire le choix de la voile d'avant. Foc ou genoa maxi? Nous attendrons jusqu'aux lancement de la procedure de départ pour choisir. Résultat, le départ est plus que moyen, au bon plein.
Encore une fois, Boreas se sort rapidement du paquet des quelques bateaux partis mieux que nous et vise maintenant le 1er qui va un poil mieux que nous dirait on.
Patrice à la barre, je paufine les réglages, mais rien n'y fait, on ne revient pas. À l'approche de la 1ère marque, il faut se préparer à faire du près serré. Un long bord de 2 milles de louvoyage.
Nous sommes à 3 longueurs derrière le bateau de tête, et là, le festival. Un first 30, ca fait du cap. En en plus, celui fait aussi de la vitesse. En un rien de temps, nous sommes á son vent, et il ne nous reste plus qu'à faire notre parcours en tête.
Lis repère les marques, Patrice se concentre à la barre, et moi, je joue avec mon ordinateur/gps.

Résultat de la manche.
1er en réel, 1er en compensé avec 9min d'avance sur le 2nd.
Moi je dis que Incidences, ca fait pas des grand-voiles qui freinent.

A terre, on vient nous voir, nous demande quelle est notre arme, on veut visiter le bateau.
Ben non les gars, on a une super grand-voile, c'est tout. Le reste, c'est un first30. Amen

Regate 1. Couvert de honte

Tenez vous bien, ca va partir sous peuNous voilà dans le pétrin. Retour à travers la flotte pour repasser la marque du bon cotéQuand on a un nom comme le notre (Destremau), on ne peut s'empêcher de se demander si tout va bien se passer pendant la régate, si une ou des erreurs ne vont pas etre la cause d'une disqualification, d'une prise de tête, d'une honte sans borne, d'une lecon, bref, de quelque chose.
On se rappelle surement que ca nous est arrivé maintes fois, que des oublies mémorables ont joué des tours "affreux" à ces régatiers hors pair que vous connaissez tous si bien.
Eh bien au Danemark, à Vordingborg, c'est le même principe, un peu les mêmes personnes, qui, décidement, n'ont toujours pas appris leur lecon.

1ere regate de l'année, et surtout 1ere épreuve où cette fois, Boreas va montrer de quel bois il se chauffe, donc, à tous les réagatiers de Vordingborg et alentours, vous allez voir ce que vous allez voir.
A terre, le skipper's meeting se passe sans nous, vous pensez bien que nous, o n'a pas besoin de ca, n'est ce pas. En plus, le comité sera en place pour confirmer le parcours.

Le départ est au vent arrière, nous sommes un petit peu à la bourre pour nous montrer au comité et leur annoncer que nous sommes inscrit sous le numero D-5 mais que la GV est neuve, et, aïch'madam, mon frère n'avait plus de numero à la voilerie et que blablabla. Bref, tout est dans l'ordre.
Il nous manque moins de 10sec pour etre parfaitement au top et de toutes facons, nous sommes dégagés, avons décidé de faire la route par dessous pour eviter les lofs des furieux.
Bien nous en prend, nous arrivons à la 1ère marque en tête, avec une avance de quelques longueurs. Nous enroulons comme dans les livres, Patrice à la barre très concentré, pendant que je rentre le genoa à force de manivelle de winch puis paufine la grandvoile neuve Incidences avant de regarder derrière et constater les dégats sur les autres.
STUPEUR !!! personne n'a passé la bouée du même coté que nous, et tout le monde va tout droit, nous laissant à 120deg de la route, au près serré, à fond de genoa.
J'eclate de rire nerveusement en me rappelant nos histoires de l'époque. Dans le même instant, nous virons et pour "redescendre" vers la marque et la passer dans le bon sens.
Enfin du coté requis, nous constatons les dégats. Le pire n'est pas la râclée que nous avons pris, mais la tête de Patrice, tout simplement mort de honte.

On remet en route, et, avec une profonde concentration et un super team work, on commence à remonter les concurrents. Oui bon, les 1ers doublés sont des petits, mais on commence aussi à rattrapper les plus gros, réglages fins oblige.
À la marque sous le vent, nous avons tout de même encore 6 à 7 bateaux devant nous, dont LE concurrent du jour, un fameux scampi qui rammasse tout ou presque ici le mercredi.
Un autre est là, juste devant nous et va nous empêcher de partir tranquillement dès la bouée passée. Nous devons donc trouver la bonne facon de ressortir mieux et plus vite que lui après l'enroulée. Comme prévu, il nous ferme la porte, nous loffe bout au vent, mais qu'à cela ne tienne, c'est qui perd le plus sur ce coup, et on lui marche dessus, sans le regarder. Non mais!!!

Et là, on se rend compte qu'on a un First30, un bolide, un avion. Cap et vitesse, les autres n'ont qu'à pleurer. Comme à la parade, on les enfume les uns après les autres. Reste le dernier, c'est à dire le premier, c'est à dire le Scampi (à qui j'avais demandé gentillement de prendre des photos avec mon appareil, au cas où il nous voit pas loin de lui).
Il arrive en babord à la bouée au vent et l'enroule du même mouvement alors que nous sommes presqu'à sa hauteur, en tribord. Nous virons donc assez proche de lui pour être à son vent, au largue, sans spi. Il nous faudra moins d'un mille pour lui passer dessus, et le dernier troncon du parcours est un festival pour nous où nous repartons au près serré, allure favorite du bateau.

On passe la ligne largement en tête, mais c'est une place de 2ème qui nous sera allouée, pour 20 petites secondes.
Je suis plus que ravi pour cette première mise en jambe. Patrice a retrouvé son sourire, et m'ordonne même de venir diner chez lui.
Les autres concurrents sont maussades.

Serait ce le début d'une longue série? hummm, la peau de l'ours, hein, on connait.

En tous cas, couverts de pipi comme cà, c'etait drôle, mais heureusement qu'on s'en sort bien, histoire de voir quelques uns commencer à rire jaune.

06 May 2011

Une des premières sorties cette année

Avec une charmante personne, Annie, nous sortons quelques heures.

À la voile mais dans du tout petit temps, au près avec un peu de courant contraire, on arrive à un mouillage très sympa pour y déjeuner.
La table est sortie, les assiettes, bref, tout y est.
Le retour, sous spi, encore plus tranquille qu'à l'aller nous ammène au port vers 17h.
Boreas se comporte toujours très bien, j'étais donc ravi de cette entrée en matière.
De fait, je n'étais pas seul.

.... à suivre (peut être)

21 December 2010

TeamBoreas sur Yakapar










Eh oui, on profite comme on peut des temps de vacances offerts par nos employeurs.
JeanGui et Sophie sont sur la route des Antilles, et me proposent de les rejoindre faire un bout de chemin ensemble.
Youpi.

Journal de bord

Monday 1st of november 2010
Départ de la maison à 5h. La route est tranquille, Lis a apporté du thé, du café, et sans crier gare, nous voilà à l’aeroport, bien trop tot. Le check in est vite expedié, et je me retrouve dans la salle d’embarquement largement à l’heure. Pour une fois …. pas de stresse !!
Dans l’avion, je rencontre un Finlandais, musicien classique qui joue de la trompette avec qui je converse une partie du voyage. Il m’annoncera que l’aterrissage peut etre acrobatique selon la force du vent. De fait, c’est impressionnant d’instabilité et c’est avec soulagement que l’avion se pose.
Bus ou pas bus, la question se pose quelques minutes, mais je n’ai pas envie d’attendre, veux retrouver Maïlys et tout l’équipage de Yakapar. Je saute dans un taxi.
Arrivé à destination (Quinda do Lorte), j’arpente un peu le port, scrute les panes pour y reconnaitre Yakapar et enfin me décide pour une direction. Je retrouve Maïlys et Sarah dans la station wifi où elles sont très occupées avec leur petit ordinateur (nouvelle acquisition de yakapar fraichement arrivée de Paimpol). Quelques minutes plus tard, je suis à bord.
Le welcome est de taille. Je suis extremement bien recu, et, après avoir vidé mon sac de tous les trésors à distribuer, nous attaquons le déjeuner.
Trop sympa cette arrivée !!
Le reste de la journée se passe à bricoler, à m’installer, à diner au resto du port, à rencontrer les bateaux autour de nous.

Tuesday 2nd of november 2010
Réveil super avec Mathilde et Maïlys dormant ensembles dans la couchette double du carré, et Sarah dans la simple. Je ne peux m’empêcher de jouer avec toutes quelques instants plus tard.
En revenant de la douche, une odeur idyllique de café m’accueil. Que demander de plus?
Plus tard dans la journée, nous partons “en ville”, visiter le musee des baleines (malheureusement fermé depuis 2 ans), se promener. Tous, nous nous entassons dans un bus presque vide dont le chauffeur est aussi aimable qu’une porte de prison. Une pause dans un café près du chantier naval truffé de baleiniers à terre pour cause de retraite. Le retour au bateau se fait sans Sophie, restée à la poste pour envoyer les cours du CNED des filles. Maïlys est triste, ou en tout cas pas en forme.
Le soir, nous mangeons au resto au bout du quai, dans lequel nous verrons, à la tele (chaine locale), DesTopNews No ? (Route du Rhum virtuelle). Quelle drôle de coïncidence quand même !!

Wednesday 3rd of November 2010
Reveil plus calme que la veille, plus tardif aussi, bien que les préparatifs de départ de Mathilde et Maïlys soient la priorité des activités de la matinée.
Une voiture a été louée pour accompagner ces dames à l’aéroport et ensuite faire l’avitaillement pour …. 45 jours. En effet, il n’est pas garanti de trouver tout le necessaire au Cap Vert.
Larmes biensûr en quittant les filles, l’instant est difficile. Mathilde est installée dans un fauteuil roulant tandis que Maïlys porte les sacs.
Une fois les filles disparues, JG et moi nous dirigeons vers le SA (super marché du coin). Pas moins de 4 caddies seront utilisés, et nous sommes un peu effarés d’avoir à tout rentrer dans la voiture. Les vendeurs et vendeuses sont très complaisants, ce qui agremente beaucoup ces instants pas toujours très droles.
De retour au bateau, tout le monde s’y met et nous couvrons le pont de victuailles de toutes sortes, d’eau, de lait, etc …
Il est un peu tard, et la décision d’appareiller est reportée au lendemain. On préfère passer une bonne nuit plutôt que de partir à la nuit tombée. Sage décision !!!
Nous en profitons pour inviter à diner des bretons super sympas qui naviguent à 2 sur un splendide sloop de 14metres. Après le diner, nous allons visiter leur bateau, gouter un petit rhum très bon confirmeront Sophie et JG. Les filles restées à bord de Yakapar s’inquiètent tout de même et viennent aux nouvelles.

Thursday 4th of November 2010
Le réveil me surprend. Je suis de retour de la douche à 8h10 et tjrs pas âme qui vive dans le bateau super calme. Sarah dormant dans le carré (elle m’a laissé sa cabine), je m’efforce de ne pas faire le moindre bruit. Je me jette sur mon pc et papotte avec ceux/celles qui sont en ligne.
C’est à 10h (voyez vous cà) que JG emmerge
La journée se passe à bord pour les uns, à terre pour d’autres.
Nous invitons nos voisins de pontons, des Sètois, à diner. Philippe et Nathalie sont des escaladeurs, des bricoleurs, des musiciens. Ils ont un bateau en acier de 14 mètres, qu’ils ont fini, aménagé eux-mêmes. Leur but « était » la Patagonie. Mais des changements de programme étaient à prévoir.
Une soirée sympa encore, riche en découvertes informatiques, un bon diner, délicatement arrosée d’un bon rouge de leur bord.


Friday 5th of November 2010
De nouveau, le réveil se passe tranquillement, pas très tôt. Mais la journée va être à retournement.
Nous avons « dit au revoir » à tous ou presque, il ne nous reste plus qu’à compléter le plein de gazoil. Une 60aines de litres seulement.
N’ayant pas mes lunettes, je demande machinalement à JG où se trouve l’entrée du réservoir, et lui très vite me répond : « là » . Immédiatement j’enlève le bouchon, et avec son aide, verse les bidons avec l’entonnoir. Une fois terminée, les bidons sur le quai, mes lunettes sur le nez, je m’apercois avec stupeur que nous nous sommes trompés. Je me retourne vers JG et l’interpelle : « JEAN-GUI !!! » en une fraction de seconde, il réalise et se frappe la tête. Quelle bande de cons nous faisons !!!
Branlebas de combat, nous commençons le pompage des 150litres d’eau/gazoil. Les assistants du port sont mis à contribution. Ils sont adorables et nous aident avec du materiel, des idées. Vraiment un sacré service.
Nous demontons le reservoir en inox en question et le nettoyons le mieux possible. La tuyauterie est aussi lessivée. En fin de journée, le tout est remonté, le plein d’eau fait. Nous sommes de nouveau prêt.

Saturday 6th of November 2010
Réveil matinal pour JG. Je suis surpris de le voir debout sur le pont avant 8h à mon retour de la douche.
L’intention est bien de partir …. Tôt.
Les préparatifs vont bon train. Il faut ranger le tuyaux d’eau, la rallonge électrique, les multiples aussières, enlever la protection du genoa, etc, …
Les voisins se lèvent et sont presque surpris de nous voir affairés de si bonne heure. Petits signes gentils, des «saluts» et des “à bientôt” fusent.
À 8h15, le moteur est en route, JG est invite à récupérer des morceaux de dorade fraichement pêchés la veille par notre voisin Sètois (un autre) et 5mn après, nous quittons notre place.
Sophie vient d’émerger et nous sortons du port tout doucement, contents d’enfin continuer le voyage.
Très vite la GV monte. Il y a 15 nds de NNE, des vagues croisées pas trop confortable et Sophie sort sa tête du carré en annoncant beaucoup d’eau dans les fonds. Ah mince! Consternation, le réservoir fraichement ré-installé hier est percé et ce sont 150 litres d’eau qui se répandent allègrement dans les fonds.
Nous avancons sous grand-voile seule pendant que JG active la pompe de cale, la nettoie, recommence.
Facheux cette histoire. Il manquera donc le plus gros réservoir du bord pour ……… quelques semaines, sinon jusqu’au Cap Vert au moins.
On prépare le petit spi et c’est à 7,5nds de moyenne que nous attaquons un succulant thon cru à la Tahitienne, recette formidable que Sophie a réussit de main de maitre.
Le pilote a du mal à suivre le mouvement et c’est donc à la barre que la journée se passe la plupart du temps. Les alizés sont agréables mais il ne fait pas trop chaud, bien que le soleil soit éclatant. On supporte tout de meme d’être sans tshirt pendant quelques heures.
Sarah est intarissable et raconte des histoires sans arrêt. Margot est dans sa cabine, Sophie sur la plage avant à lire, rejointe plus tard dans l’apres-midi par Sarah qui va chanter avec les vagues.
JG a fait la vaisselle, et moi une sieste de quelques 45min. Pas belle la vie ?

Sunday the 7th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 5,4nds (130 milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, JG minuit-4h, Xa 4h-8h30
Après une nuit agitée sans trop de vent, la moyenne chute, et le sommeil manque à chacun.
Seulement 130milles. Hmmm !!
Sophie avait le 1er quart de 21h à minuit, JG prenait alors le-sien jusqu’à …. 3h mais poursuivait son film de Moitessier fraichement recu à Madère jusqu’à 4h passée alors que j’etais sur le pont déjà depuis 3h30.
Pas de chance pour Sophie, elle subissait une renverse du vent de NE à NW sans crier gare, forcant JG à se lever pour empanner la GV à contre après une petite marche-arrière. Flic foc le reste du temps jusqu'à ce que nous empannions de nouveau vers 4h.
Au petit matin, vers 5h, le vent se relève et nous accélérons de nouveau. Le lever du soleil est magique. Il est 7h30 et je n’en loupe pas une miette. À 8h30, JG se lève enfin me permettant de me précipiter dans ma banette, exténué. Il est vrai qu’on dort très mal tant ca remue. Nous sommes la plupart du temps vent arriere ou au grand largue avec des vagues peu ordonnées nous faisant valdinguer en permanence.
A 10h30, une odeur de pain grillée me réveille. Je ne résiste pas 2min et me précipite sur le pont partager ce super petit-dej avec tout le monde.
Une fois englouti les céréales, le pain grillé et j’en passe, JG et moi préparons le spi. Après quoi, c’est la douche sur la plage l’arrière. Sophie en premier puis JG. J’apprends la methode, sécurisante, facile, agréable.
Un bout en travers du tableau arrière, un seau et la douchette pour rincer avec 4 gouttes et pas une de plus. Un coup de serviette vite fait, et le soleil s’occupe du reste. Idyllique, je vous assure !!

Monday, the 8th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 7,1nds (170 milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, Xa minuit-4h, JG 4h-8h30
La nuit a été plus tranquille, nous avons été plus rapide et croisé quelques gros bateaux (3).
Avant la nuit complète, nous affalons le spi et déroulons un peu de genoa. La vitesse chute très peu. Sophie peut prendre son quart tranquillement. Elle le passe dehors, à écrire son journal. Sophie n’est encore pas trop à l’aise à bord et surtout pendant ses quarts … solo. Pas question pour elle d’être à l’intérieur, non pas pour le mal de mer, mais par inquietude …. des fois que.
À minuit, c’est mon tour. Le vent est frais, et il me faut un pull et une veste. Pas drôle.
Nous avons les Canaries dans notre Est ainsi que 2 bateaux, en route de collision. Le premier, un énorme ferry se déroute et passe derrière, l’autre, un chalutier ou baleinier, accèlere et passe devant, très près.
Pendant 3 heures, je suis sur le pont, à barrer, surveiller ces 2 bateaux, ne pouvant m’eloigner trop du pont vue notre proximité.
Un peu après 4h, JG me remplace pour un quart tranquille bien que le vent passé du NNE au SSE et retour imposant des reglages frequents.


Tuesday, the 9th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 6,3nds (152 milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, JG minuit-4h, Xa 4h-8h30
Nuit carrément dure avec bcp de vent et des vagues completement impossibles pour le pilote qui donne tout ce qu’il peut. Sophie ne dort pas ou presque. Elle saute dans son poste avant toutes les 2 vagues et ne ferme pratiquement pas l’œil, arqueboutée à son matelas. Margot et Sarah ont aussi du mal. De mon coté, j’ecrase 6 heures durant, presque non-stop.

Wednesday, the 10th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 6,5nds (156milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, Xa minuit-4h, JG 4h-8h30
Vu 1 cargo cette nuit. Sophie cumule les rencontres. Sinon, le vent est fort, la mer un peu dure et pas confortable. Le pilote sautera une première fois. JG decide de dormir dans le carré pour laisser plus de place à Sophie qui dort desesperement très mal.
A minuit, je déroule un peu plus de genoa. Yakapar va vite, au cap, sous pilote. Pas besoin de s’occuper de quoi que ce soit. Ah si, le pilote saute une nouvelle fois. L’instant d’après, c’est une grosse vague qui claque juste à coté de la descente et innonde le cockpit. Le hublot des filles etant ouvert, elles se réveillent instantanément …. Humide,…. trempées disent-elles. Hmm !
La journée se passe tranquillement : douche, vaisselle, repas, et puis, vers 16h, la tuile. Le pilote ne repond plus. Consternation ! JG se met à la barre avec son livre (millenium) et ne se préoccupe pas plus que ca du probleme.
La perspective de devoir barrer le reste du temps ne nous enchante pas ni les uns ni les autres. Je parle, en parle, discutte, reflechis tout haut. Mais la solution est loin d’être trouvée. Et puis chacun s’y met. Sophie lit le manuel, JG regarde et teste les differents appareils connectés au pilot. Et moi ? Je barre, tout en m’informant. Perplexes, nous tatonnons, sans avancer autrement qu’en n’étant pas maitre de la situation.
Nous sommes trop gâtés. Jamais personne n’est mort de devoir barrer pendant ses heures de quart.
Et puis euréka, le verin hydraulique est déconnecté, devissé. Qu’à cela ne tienne, JG le remet en place et ouf, le pilote remarche, mieux que neuf.



Thursday, the 11th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 6,3nds (152 milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, JG minuit-5h, Xa 5h-???
Nuit mouvementée encore. Une fin de clair de lune accompagne Sophie dans son quart et à 23h15 un grain s’approche et nous tombe dessus. Le vent tourne dans tous les sens, le genoa prend à contre, Sophie en perd son latin. Après quelques minutes d’ecoute, je me lève pour l’aider. La pauvre a froid et devant la pluie qui commence à tomber, Sophie descent s’habiller. Pendant 30min, le grain nous “tournera autour” et à minuit, je peux regagner ma banette.
À 2h, rebelote, mais là JG gère tranquillement, et je peux me rendormir. La fin de son quart se passe sans encombres et il ne me reveille qu’à 5h (merci d’aillieurs).
Nous sommes toujours vent de travers, tout dessus, et le quart s’annonce paisible.
Pas tout à fait. Les nuages changent la direction du vent et il faut régler en permanence. Pas trop quand meme, Margot a suffisement de mal à dormir, et le bruit assourdissant des winchs au-dessus de sa tête n’aide pas. Sarah dort dans le carré cette fois (les pauvres soeurs ont du mal à laisser de la place à l’autre).
À 7h30, un gros nuage noir s’approche et s’annonce très humide. Rapidement, je lave 2 culottes à l’eau de mer, la pluie se chargera du rincage. Ciré à porté de main, écoutilles bouclées, l’attente n’est pas longue. Il faut réduire le genoa et profiter de cet instant genial : pluie, vent, aube, voile, traversée. Tout y est.
Quelques minutes plus tard, le vent revient et le génoa est déroulé de nouveau. Personne n’a été réveillé.
A 9h JG emerge pendant que je roule le genoa encore une fois. Quelques instants plus tard Sophie se lève et nous pouvons enfin gouter le pain fraichement cuit hier soir. Un vrai régal !!!
La chaleur est intense. Il fait 27deg à 10h, ca promet ! Par contre, le vent est là, inlassable, d’Est, soufflant entre 10 et 20nds nous permettant de modifier les réglages et donc nous occuper.
Sophie prépare de la pate à crêpe. Hmmm, un regal ce bord !!!

Friday, the 12th of November 2010
moyenne ces dernières 24h= 6nds (143 milles)
Quart : Sophie 21h-minuit, Xa minuit-4h45, JG 4h45-
Sophie n’aura pas grand chose à faire pendant son quart. Seul un cargo viendra occuper l’horizon.
A minuit, elle est prête à s’écrouler de fatigue. La mer est capricieuse, le vent de travers assez fort : je reduis le genoa pour calmer les embardées et temporiser les sauts incessants peu propices à une bonne nuit de sommeil pour les occupants de la cabine avant. Les réglages sont presque permanents ayant du mal à trouver le bon compromis. Mais tout de même, je m’occupe grâce aux nombreux films embarqués
Je finis Dirty Dancing 2) et m’offre un comique francais, Le Siffleur.
JG aura par contre un quart très calme pendant lequel il pourra lire tranquillement une bonne partie de son 3eme tome de Millenium.
Pendant la journée, rien d’autres à faire que de lire, bosser pour le CNED (les filles), dormer et manger. Il fait chaud, le vent n’est plus très vigoureux, mais nous restons avec 2 ris dans la grand-voile pour ne pas aller trop vite, préférant arriver de jour (il nous reste une 20aines d’heures avant l’arrivée à Mindelo).
Enfin des poissons volants, et surtout 2 dauphins tachetés nous accompagnent quelques instants. Enfin la faune se montre. Il est vrai que depuis notre depart de Madère, nous n’avons vu que quelques oiseaux de mers


Saturday 13th of November 2010
moyenne ces dernières 27h= 5nds (137 milles)
Quart : Sophie 21h-2h, JG 2h-4h45, XA 4h45-
Arrivée 10h à Mindelo (Sao Vincente), notre 1ère destination au Cap Vert.
La nuit se passe encore très agitée. Difficile de dormir, de se déplacer, mais nous arrivons, donc le moral est bon. Le quart de Sophie se passe sans encombre si bien qu’elle fait durer le plaisir jusqu’à 2h du matin. JG lui, ne fait rien d’autre que de lire. A mon reveil, la cote est en vue, à une dizaine de miles dans notre sud.
Nous avancons très lentement, sans beaucoup de vent, mais l’idée étant d’arriver de jour, nous ne cherchons pas à accélerer.
Une bascule nous cueille et le vent monte. Genoa déroulé complètement, puis roulé de nouveau, toujours dans un souci de timing, voulant impérativement voir l’approche, la cote, le port.
À 5 milles du port, nous apercevons un autre volier dans notre E navigant parallelement à notre route, avec qui nous entrerons dans le port en même temps. Des Brésiliens
La marina étant tenue par des allemands, les prix s’en ressentent, mais tout est prévu, tout est planifié. L’ambiance y est super, quelques autres bateaux sont là, se préparant à traverser vers les Antilles. Beaucoup de brésiliens, des francais biensur, des anglais, des allemands et même des suisses.
Le plan est maintenant de ranger/nettoyer le bateau et ensuite d’aller manger en ville, visiter la ville, le coin. Evidement, il faudra trouver une station WIFI pour prendre contact avec le monde. La marina offre ce service, donc pas de probleme.
Pour la suite, ce sera la visite des iles du Cap Vert. Ayant plus de 10jours, nous aurons largement le temps de naviguer, nous promener.

Sunday the 14th of November 2010
Mindelo: decouvertes, visites et courses.
Rencontre avec des francais qui partent aussi aux antilles. Un couple et 2 enfants (Macéoet Lola) qui suivent les cours du CNED comme Margot et Sarah.
Diner à terre tous ensemble dans une pizzeria, cad avec la famille de ‘Loma’ (Sebastien, Laurence, Macéo et Lola) ainsi que Gui de `Tipunch2’, navigateur solitaire en partance pour la Guadeloupe. Gui est un officier de marine en retraite, drôle, toujours très militaire mais qui ne se prend pas au sérieux. Sa vie est interessante, son humour absolument super. De plus, il ne met pas à coté, non. On a bien rigolé.

Monday, the 15th of November 2010


Tuesday, the 16th of November 2010

Wednesday, the 17th of November 2010



Thursday, the 18th of November 2010
Grands adieux de Loma et Tipunch2. Ils partent pour Brava, une ile dans le sud, leur dernière étape avant le grand saut. Ils ont décidé de ne plus se quitter jusqu’aux Antilles. Guy nous appelle à la VHF, ayant bloqué son ancre. JG et moi-même venons à sa rescousse.
Départ de notre mouillage vers 15h. Moteur pour commencer, puis une fois l’ile parée, nous nous retrouvons dans le canal, avec peu de vent, mais assez pour nous faire avancer sans moteur. Bonne pioche, nous sommes sur la route, un petit peu débridés.
Tarafal (Sao Nicolao) Arrivée à 23h30 dans un mouillage calme, plein de bateaux, où il faut chercher une place pour éviter sans risque si le vent venait à tourner.
Rapidement, on se couche et on roule d’ailleurs pas mal, mais la fatigue est là, et tout le monde s’endort très vite.

Friday, the 19th of November 2010
Réveil maussade pour JG. Mal de tête, mal au cœur, bref, manque de vitesse qui durera toute la journée.
CNED pour les filles avec Sophie, farniente pour moi qui me prélasse sur le pont avec mon livre.
Des allemands et des Hollandais quelques francais et un bateau Estonien, très particulier, ressemblant beaucoup à celui de Christophe Colomb, en plus petit.
Un Gin Fizz hollandais attire notre attention. Il semble qu’une jeune fille soit seule à bord. Il faudra en avoir le cœur net (www.LauraDekker.nl)
Le soir, diner sur le pont et dodo assez tot.

Saturday 20th of November 2010
Cette fois, c’est Sophie qui a mal à la tête. Quand même, la décision est prise et l’équipage se prépare à une grande promenade sur l’ile. A 10h, le zodiac est complet et nous faisons route vers la plage/port. Restant à terre ou/et au bateau je m’occupe d’abord des enfants, gardiens, qui se bousculent pour « garder » notre annexe. L’operation est difficile car ils sont nombreux et il n’est pas facile de choisir qui va être le surveillant. Finalement, tout le monde sera recompensé, en tout cas celui ou ceux qui seront là à mon retour du village.
En repartant, le moteur cale au bout de 30metres et c’est à la rame que je continue mon chemin. Je rencontre un autre zodiac qui vient à ma rencontre. Un norvegien qui vient d’arriver au mouiillage sur un splendide swan 57 (Deepblue). Il m’invite à bord un peu plus tard et nous bavardons allegrement de leur périple, du notre, des miens de l’époque de Gemoxa et Kaïmiloa.
Je retourne à terre un peu plus tard, à la rame encore, le moteur ne voulant pas démarrer (il y a un robinet d’arriver d’essence dont je ne soupconnais pas l’existence, eh oui !!).
Internet pendant 2 heures, je jacasse avec quelques amis, charge quelques photos et finalement rentre au bateau non sans avoir « arrosé » les jeunes locaux pour les remercier d’avoir si vaillament gardé le zodiac.
La faim me tenaille, la famille ne rentre toujours pas, il est 18h, bref, je me fais quelques œufs sur le plat.
Enfin la VHF crepite et JG annonce le retour imminent de tous. Il me parle de l’arrivée d’essence et le moteur démarre sans se faire prier. Tous sont extenués d’avoir marché comme des forcats dans la montagne, au soleil sans rien à manger, mais aucun ne se plaint. Leur journée a été superbe, enrichissante. Ils ont rencontrés un prête franciscain qui parle toutes les langues, qui leur a expliqué multiples facettes de l’ile, de la vie dans les terres.
Sunday the 21th of November 2010
Réveil échelonné de 7h à presque 10h. Les norvégiens sont déjà à l’horizon, les suisses (rencontrés la veille en ballade)et leur catamaran sont sur le départ, le bateau pirate relève son ancre à l’ancienne (guideau à double manivelles) et met le cap sur Mindelo. Je prends mon café, mon livre et m’installe dans le cockpit comme tellement souvent maintenant. Petit dèj pris, 4 jeunes noirs s’approchent en barque ainsi que 4 autres à la nage sur des engins flottant bizarres. L’objet de leur visite est simple : ils veulent quelque chose biensur. Ils recupèrent un masque inutilisable et sont ravis enchantés. Un peu plus tard, Sophie, JG et moi-meme quittons le bateau en zodiac pour une operation internet. À peine dans le café, Sophie et moi revenons au bateau récupérer nos ordis persos puisque les ceux fournis ne sont pas equipés de skype.
Pendant nore absence, les locaux de tout à l’heure ont approché Yakapar pour «visiter» le bateau. Inutile de dire que Margot et Sarah ont eu une belle peur, mais aussi un peu flattée pour l’ainée qui se sentait «draguée» par tous ces petits jeunes.
Vers 15h, nous quittons notre mouillage pour nous rapprocher de notre destination finale en contournant l’ile. La ballade, à la voile, est somptueuse tant les couleurs sont belles. Le coucher de soleil est féérique, nous mitraillons ce que nous pouvons. Il fait un plus frais que d’habitude, mais loin encore des températures imposant un pull, voir des manches longues.
À 19h30 nous mouillons dans une crique toute sombre biensur, où plusieurs autres bateaux se trouvent déjà. Les rochers sont tout prêt, mais nous comptons sur un vent stable pour la nuit et sommes tranquilles même si la nuit sera agitée pour JG et moi. Sans raison, juste peu dormi ni l’un ni l’autre.

Monday, the 22th of November 2010
Réveil à 8heures pour le gros des troupes alors que je suis sur le pont déjà depuis belle lurette, dans l’espoir de finir mon livre avant la fin de mon séjour à bord.
Après le petitdèj, promenade à terre pour JG pendant que les filles «sont à l’école». Il y perdra l’ancre improvisée. Plus tard, ce sera la visite d’une voisine, Sandrine, une francaise de 25 ans ( ???) navigant seule pendant 2 ans. Un peu plus tard, ce sera la planche à voile qui touchera l’eau. JG et moi-même nous essayons à ce petit jeu très délicat vue l’instabilité de ce type de planche et les risées peu prévisibles. JG s’en sort très bien tout de même, alors que je patauge plus souvent qu’à mon tour.
Après le déjeuner, nous quittons le bateau et allons visiter le village que JG avait trouvé très pauvre.
En effet, c’est un contraste détonnant avec tout ce que nous avons vu jusqu’à présent de notre vie entière.
La description est délicate, néanmoins, les gens y semblent contents, ils rient, ils courent, ils profitent de ce qu’ils ont. Ils veulent nous aider, nous sommes évidement l’attraction du jour il semble. Nous sommes invités dans l’école, pendant la classe. Une seule pièce, quelques 30 enfants en uniforme, écoutant religieusement leur maitre dans une chaleur plus qu’etouffante. Dehors, les animaux sont tous en libertés, se promènent dans tous les sens ou sont allongés à l’ombre, partout.
On y rencontre ce fameux père fransciscain rencontré quelques jours avant dans la montagne. Quelle coïncidence ! Sa chapelle est toute petite et il somnne les cloches pour rameuter tout son monde pour l’office de 16heures. On quittant le village, on rencontre la 2ème plus importante personne du coin, un francais navigateur qui, avec l’aide d’une association, se rend chaque année pendant quelques mois dans ce village pour y apoorter un savoir-faire, une épaule, un soutien, une aide humanitaire. Il parle le creole-portugais biensur, est connu de tous dans le village, et respecté comme il se doit.
On continue notre promenade dans la petite forêt attenante à la plage du fond de la crique.
Enfin vers 19h, nous levons notre ancre. Sophie a fini son dessin, il fait nuit déjà biensur et nous partons pour SAL, lieu de changement d’équipage, de notre départ en avion. Il y a un peu plus de 60miles, autant prévoir un bon pied de pilote pour ne pas risquer de rater quoi que ce soit.
Moteur pendant 2 bonnes heures puis enfin à la voile. Sophie n’est pas trop « chaude » pour faire un quart, et donc JG et moi nous en chargeons. Je commence un peu avant 21h tandisque JG pendra le suivant, un peu apres 1heure. Nous sommes sous-toilés, mais JG préfère ne pas giter, ne pas forcer. Nous sommes donc sous solent et grand-voile haute, pas très véloce. À 23h, je n’y tiens plus et passe au genoa en grand. Nous sommes au près, on accélère biensur, et le vent commence à refuser, puis mollit de nouveau. Grrr …

Tuesday, the 23th of November 2010
À 2 heures, JG n’y tiens plus et démarre le moteur. Probablement une sage décision puisque je lui ai laissé le bateau avec une vitesse de 3 nds à 45 degrés de la route. Tant mieux, au moins on va dormir comme des sonneurs. Un très bon somnifère ce bruit régulier.
A 6h30, je me lève. JG dors à moitié dans le cockpit. Il a l’air completement absent, et ne dit pas non quand je lui propose d’aller dormir. Il nous reste au moins 2, voir 3 heures de mer.
À 6 miles du but le vent revient, adonne même et je renvois le solent, puis coupe le moteur en voyanbt JG emmerger de sa banette. Sophie est déjà sur le pont, nous mangeons un demi petit dej.
A 10h, nous mouillons à SAL. Une baie super si il n’y avait pas ces enormes cuves SHELL puantes et plastronantes. Des 10aines de bateaux sont là, au mouillage, et le village ou ville est tout sauf ce à quoi on peut s’attendre vue la proximité de l’aeroport internationnal, le seul au Cap Vert.
Une fois le taud mis en place, nous partons en excursion (lire : à la recherche d’un café internet) tous ensemble. On en profite pour voir unb peu autour de nous, rencontrer un commercant local qui nous aide tout de suite à trouver notre chemin. Encore une fois, des gens adorables, souriants, pas gênants du tout. Un régal ce pays

Wednesday, the 24th of November 2010
Réveil tôt pour tout le monde. Il est 7h30 heures et le branlebas est sonné. Tout le monde ne se lève pas à la même vitesse, mais tout de même, l’effort est fait pour ne pas rater le taxi à 9h30.
Dernier bain/douche, petit déjeuner copieux, dernières vérifications pour voir que rien n’a été oublié et c’est un premier voyage en annexe avec JG et moi emportant les sacs de voyage de chacun.
Biensûr tout le monde est du voyage. On retrouve un commercant si complaisant la veille qui nous avait montré tout ce que nous devions savoir et découvrir, qui nous avait trouvé le petit resto dans lequel nous avons diné hier. Avec sa femme, il souhaite que ses enfants (adorables) soient scolarisés en europe et donc me donne son adresse email. Sait on jamais.
nous nous retrouvons dans le taxi en route pour l'aeroport.
JG constate que son appareil photo est endomagé.
Dur dur pour la suite du voyage. Pas content du tout le capitaine !!!

Après une attente interminable, nous nous envolons enfin. Nous sommes tous les 3 au premier rang, presque dans les pieds des pilotes.
Une surprise de taille nous attend à l'heure du déjeuner. Eh oui, un énorme repas nous est proposé. Les filles (et moi donc) n'en reviennent pas, se rappelant que le billet d'avion stipulait bien clairement qu'il n'y aurait rien d'offert à bord. Sarah a eu trop, Margot s'est régalée mais en a laissé, et moi, eh bien, je n'ai pas demandé de rab ....
À l'arrivée, le sac de Margot s'était perdu à Madrid, mais la compagnie a fait le necessaire puisque j'apprenais le lendemain que le baggage avait été livré. Ouf.
Marion et sa fille étaient là à l'aeroport, et gentillement a bien voulu m'emmener à la gare de Bruxelles. Sympa.
Le lendemain à midi, j'étais enfin de retour dans mes pénates.

24 June 2010

Niklas sur Yakapar

Photos du séjour de Niklas et film

2ème semaine à bord de Yakapar passée avec Niklas arrivée le dimanche 20 au soir.
Les JG viennent de partir, nous sommes en mer une bonne partie de la nuit avec un vent d'ouest léger et une mer résiduelle favorisant un mal de mer non négligeable que Niklas a du mal à supporter. Nous mouillons l'ancre à la plage d'Argent vers 3h30.

Le matin, c'est à 9h que j'emmerge tandis que le "malade" reste au lit jusqu'à 11h00.
Bain, sieste, déjeuner, soleil, telles sont les occupations du bord aujourd'hui.
Et puis nous décidons de partir, de profiter du bateau, de naviguer. Oh pas longtemps, juste une petite virée vers Port Cros que nous rejoignons à la voile, tranquillement. C'est à Bagaud que nous mouillons. Nous serons absolument tout seul toute la nuit. Le rêve !!!

Mardi matin, nous passons au moteur dans le port de port cros, pour voir. Niklas adore ce coin. Il n'est pas seul.
Puis nous hissons les voiles pour mettre le cap sur Hyères, commander les filières, faire réparer le lazybag, faire des courses. Une petite frayeur quand Niklas descend dans sa cabine et constate qu'elle se remplie d'eau (la vanne du lavabo n'était pas fermée). Quelques seaux et rien n'y parait plus. Si, un bon nettoyage des fonds.
On arrive à Hyères et pendant que Niklas se précipite voir la déculotté honteuse des francais au football, je vais chez Russo commander les filières et faire réparer le lazybag.
Nous repartons du port quelques heures plus tard et décidons d'aller diner à la plage Notre Dame. Dodo à 23h

Mercredi matin, nous trainons un peu dans nos duvets, puis appareillons pour faire le tour de Porquerolles d'Est en Ouest. Il y a un vent assez fort d'Est et c'est donc avec un ris et solent que nous entamons la remontée au près vers les Mèdes. Puis on relachera le ris pour finir par dérouler le genoa puisque au vent arrière. Même le solent restera déroulé.
La cote est de toute beauté, et comme d'habitude, pas un chat ni un bateau.
En moins de 3 heures, nous sommes déjà à la Badine et mettons le cap sur Hyères our y récuperer nos commandes et Maryse qui a décidé de se joindre à nous pour la soirée et même la nuit.
Les filières sont remontées, le lazybag en place et nous nous dirigeons vers la plage d'argent où, surprise de taille, il n'y a PAS UN SEUL BATEAU. Le vent est calme, la mer aussi, et nous sommes perplexes. Mais qu'à cela ne tienne, on en profite encore plus.
Nuit au calme donc, on se reveille vers 8h pour laisser à terre Maryse qui doit retourner bosser.
Puis à 10h30 après avoir fait le plein de gazoil, nous mettons le cap vers Toulon, sous voiles, avec un temps absolument parfait. La "promenade" se passe le mieux du monde. On stoppe à Saint Mandrier histoire de faire les pleins d'eau puis repartons vers Tamaris pour commencer à ranger, plier, nettoyer Yakapar qui va rester là tout seul en attendant JG et les-siens qui devraient partir dans une dizaine de jours.

Et voilà donc ces 2 semaines passées à la vitesse de la lumière. Un beau cadeau pour moi qui n'avait pas renavigué dans ces endroits depuis des decennies. Un retour en enfance, un retour sur un beau, grand bateau. Un moment inoubliable.

Merci à vous Sophie et Jean-Gui

les photos du séjour de Niklas

18 June 2010

Coup de vent sur Yakapar

Les Jeangui viennent passer le weekend sur leur bateau et bien leur en prend, un coup de vent est annoncé. Bonne broche, l'équipage est tout fébrile de pouvoir s'arnacher, s'habiller de harnais et autres gilets de sauvetage.
En plus des filles de Sophie, nous avons une invitée, Anne-Sophie, une camarade de classe de Margaut qui est avec nous, ce qui porte à 6 le nombre d'équipiers du bord.
Cécile nous quitte, toute triste de devoir déjà rentrer à Orléans et après avoir profité du calme dans le port pour vérifier le mat de A à Z, nous quittons Cassis pour la 1ère calanque assez calme pour y passer la nuit: An-vau. On s'y baigne, joue avec le zodiac, la planche à voile, restons bouche bée devant les prouesses d'un grimpeur qui nous offre un festival de technique d'escalade sous nos yeux et de plongeons vertigineux.
Samedi après-midi, nous décidons d'aller an baver dans le coup de vent. Les preparatifs sont minutieux, et chacun très concentré sur ce qui nous attends.
Ce sera notre "tempête". On fera comme si.
Le vent de 25nds montera en rafale jusqu'à plus de 45nds et c'est sous tourmentin et 3 ris dans la grand-voile que nous affrontons les éléments. En route, Sophie s'alarme en voyant la lèvre inférieure de JG qui, tout calme, prend la décision de rallier Toulon sans attendre.
Nous choquons donc et c'est au vent arrière que noc us longeons les cotes de Cassis, La Ciotat, Bandol, Cap Sicié, et Toulon. Une belle expérience où tout le monde s'est parfaitement comporté, où Yakapar a montré qu'on pouvait compter sur sa solidité et son aisance. Bon point.
Le lendemain dimanche, nous essuierons un joli coup de tabac avec une pluie diluvienne et un vent assez fort le matin, suivit d'un calme parfait et reparateur qui nous permettra de naviguer pépères dans la rade de Toulon.

Une petite anecdote à raconter plus tard au coin du feu: le matin, nous prenons un mouillage à demi coulé (invisible) dans l'hélice et c'est au prix d'une bonne demie-heure d'effort dans l'eau que JG nous liberera. Une belle frayeur aussi vue la proximité des bateaux alentours.

Le soir, nous accostons à Toulon où les JG doivent débarquer pour rentrer à Aurons. Les grandes filles veulent rester et tentent de convaincre Sophie, en vain.

Bon timing, Niklas doit rejoindre le bord ce même soir. Nous en profitons pour diner tous ensemble à bord. A 22h la mercedes demarre tandis que nous appareillons 1 heure après

Le weekend en photos

16 June 2010

Cécile Louchet à bord de Yakapar

Film: Cecile à la barre
Photos: nos 3 jours

Nouvel équipière du mercredi 16 au vendredi 18. Cécile Louchet est à bord pour 3 jours.
Tout d'abord nous partons vers Porquerolles de Toulon avec un petit vent très agréable mais une température moyenne, passons la nuit à la plage Notre Dame, et reprenons la mer le lendemain pour les calanques de Cassis. Nous bosserons sur le bateau pendant les 6 heures de route à bricoler, inventorier, réparer, monter et rafistoler. Nous passons notre nuit à Portmiou dans un port un peu agité mais très agráble et magnifique.
Le lendemain, nous tirons un long bord vers l'ile du Riou puis visitons les calanques de Sormiou, Morgiou (où nous déjeunons au mouillage) pour ensuite rallier Cassis où Cécile doit déjà débarquer, où JG et sa nouvelle petite famille doit embarquer pour le weekend

14 June 2010

Festival de photos du weekend du 11 au 14 Juin.
Des invites de marque Donatienne et quelques uns de ses amis: Francois, Laure et Laurence, des parisiens qui s'adaptent très vite aux conditions du midi. Les uns barrent, se "cassent" le bras, font la cuisine, envoient le spi, appatent, se brulent au soleil, se baignent, les autres aussi ...
Mamita nous rejoint et nous prépare sa soupe à l'aïl dont elle détient seule le secret pour la déguster à Port Cros biensur, comme la tradition l'exige.
Départ vendredi soir à 23h pour la plage d'Argent où nous mouillons à 3h00
7h00, baignade pour certains et appareillage à 11h pour suivre une régate de vieux grements qui nous emmenera faire le tour de Porquerolles par un temps magnifique.
Le soir, nous mouillons au Langoustier. Du vent, de la houle, mais tout le monde est content


le mardi 15

13 June 2010

YAKAPAR: 2 semaines dans le midi pour TeamBoreas

JG et Sophie nous offrent cette opportunité, on la savoure.

Le bateau doit être fin prêt début Juillet pour entamer un périple d'un an. Au programme: la mediterannée, Madère, les Canaries, Iles du Cap Vert, les Antilles et le retour via les Acores.
Il faut préparer, fignoler, casser et réparer, étancher, bricoler, ranger, inventer.
Pour se faire, rien de tel qu'un banc d'essai de quelques 15 jours avec des équipiers disparatres. Tout doit être "toucher"

Mise en main.
Le rdv avec JG se fait sur les chapeaux de roues. Mon train a du retard et JG doit en prendre un très peu de temps après, bref, c'est une course contre la montre que nous entreprenons pour que j'apprenne les quelques rudiments de cette unité.

Pour note, Yakapar est un Sun Legend 41 tout nouvellement acquis par JG et Sophie dont je vais profiter pendant 2 belles semaines en invitant 3 equipages differents dont Mamita.




05 June 2010

Capitaine Patrice

Patrice, skipper propriétaire d'un Polaris Drabant, trouve encore le temps de naviguer sur d'autres unités, et pas seulement son kayak.

Ici, il donne (ou prend?) une leçon de navigation sous spi et barre d'une main de maitre Boreas qui n'a plus de secret pour lui.
En figure de poupe, c'est Annelyn, pas trop fascinnée par ces excentricités.
La grand-voile? C'est la vieille qui a repris du service pendant que la neuve est en cours de modification à Brest.

26 May 2010

Pentecôte en famille

Quelle aubaine!
Toute la famille est là, avec en plus Laura, l'adorable petite amie de Niklas, et Maryse Auclair, venue passée le weekend au dk.
Ellen quant à elle, n'a pu resister à se joindre à nous alors qu'elle venait, le jour même, de gagner haut la main une régate dans du vent fort sur un super Scancap 99 (11m) local. Epuisée, elle s'est mise aux écoutes de spi, genoa et GV sur Boreas, histoire de "faire marcher".
Une sortie tardive (16h) pour attendre Loïc qui devait travailler son piano (non, pas son alto!!), mais largement suffisante pour tous.
Beau temps, belle mer, pas trop froid, encore que, et une super ambiance avec un diner préparé-maison à réchauffer à Gåbense, un petit port adorable non loin de Vordingborg.
Court bord de spi, puis remontée au bon plein avec une prise de ris pour soulager un peu tant le vent souffle.
Après un copieux diner à terre. Nous rentrons ravis, au vent arrière toujours gv arisée pour finir au près serré dans un vent fort qui me fait sérieusement réfléchir à un nouveau foc (de brise).

Le bémol, de l'eau dans les fonds avec une question majeure: eau douce ou de mer ?? Pas facile dans ces mers nordics

Une petite série de photos quand même

15 April 2010

1ere sortie de l'année: ENFIN !!!!

Eh voilà. Enfin Boreas est retourné dans son élément, le mat posé et reglé, le moteur à peu près en état même si le demarreur continue de n'en faire qu'à sa tête (heureusement la manivelle de secour marche très bien)

cliquer pour le diaporama

Pour cette 1ère sortie, Patrice est là, et tel le capitaine, s'empare de la barre dans un seul élan. Lis, une amie locale, profite aussi de l'occasion offerte pour se précipiter à bord, dès fois que ca ne se reproduise jamais. Elle en perdra sa polaire d'émotion en débarquant.
Une toute petite virée pour tester la carène, les réglages du mat, le vent, les mouettes, les couleurs de printemps. Patrice et Lis enchainent quelques virement de bord (non, pas type régate) et nous rentrons avant que les temperatures nous gênent.
Bilan: tout est nickel, sauf le démarreur dont la réparation (de bibi) n'a pas tenu dirait on.
On est largement prêt à recevoir la nouvelle grand-voile flambant neuve qui devrait arriver à Toulon sous peu. Ca frétille fort !!!!

10 April 2010

2010 Hivernage - Carenage - mise à l'eau

Cet hiver, pas trop de possibilités de "bricoler" au port. La glace partout n'est pas vraiment propice à vouloir s'attarder sur les peintures, les vernis, le polish etc ....

L'hivernage en photos




Enfin les "beaux" jours.
Le bateau est prêt à être mis à l'eau.
Le carénage a été vite expédié et le jour J est arrivé

Carénage et mise à l'eau en photos

24 October 2009

Trainer les pieds

Eh oui, c'est le moment de bien savoir trainer les pieds, histoire de retarder le plus longtemps possible ce triste instant que de sortir son bateau de l'eau pour le voir hiberner presque 6 mois sans mat, sans voile, sans vie. Quel moment difficile !!!!

Quand on pense que les scandinaves (entre autre) vivent cà depuis toujours ou presque. Un calvaire !!! Mais bon, le printemps n'en est que mieux apprécié me dira t'on !!! Oui mais, en attendant ....
Pour Boreas, c'est ce weekend, il n'y échappe pas.

Ici quelques photos prises dimanche 25 octobre.

20 September 2009

6 nations pour Boreas

6 nations involved that weekend Ce weekend n'est pas comme les autres.
Karin vient passer cette belle fin de semaine avec son patron et sa "future". Une histoire jusque là assez banale pourrait on dire.
Mais nous sommes au DK et chacun des 4 equipiers vient d'ailleurs.
Jugez plutot:
John est un sujet de sa majestée: British pure souche, vit en Hollande
Valentina, moscovite est une Russe d'origine et vit en Hollande
Karin, nous la connaissons, est Suisse-Allemande, et vit en Hollande.
Moi-meme (qui ne le sait pas encore?) suis Francais et vis au Danemark depuis des lustres.
Une amusante combinaison donc, avec un point commun pour tous. Aucun d'entre nous ne vit dans son pays d'origine.
Il manquait les pavillons de nationalité pour notre petite virée. Tant pis, on s'est bien regalé quand même.

Partis très vite de Vordingborg après un voyage express depuis l'airport, nous avons mis le cap sur Stege où un hotel etait reservé (au cas où la météo ne serait pas clemente). Une relativement longue nav vu le temps qu'il nous restait nous a incité à mettre le moteur, les derniers miles etant scabreux la nuit. En effet, la signalisation par là est très mediocre.
Comme un rituel, le diner se passe au resto classique où rien que la décoration vaut le déplacement. On y mange très bien ce qui ravi tout le monde.
Karin et moi retournons au bateau nous coucher, tandis que John et Valentina se retirent dans leur hotel.
Petitdej à 10h, puis départ pour Nyord une petite ile sympa dont le port est absolument adorable. On va très vite sous spi et pendant que je garde un oeil sur la carte et la route a suive, John donne des conseils pas toujours bien recus de Valentina. J'en ris sous cape.
Glace, ballade à pied et redepart pour eviter de dejeuner au coté de fumeurs insuportables et incommodants.
Karin nous prepare une succulente soupe au prix d'une navigation au près très lente (grand-voile seule bien choquée) pour eviter que ne se renverse le dejeuner dans les vagues courtes du coin.
Nous allons directement jusqu'a Gåbense où nous passons la nuit à bord tous ensemble.
Ce port est un ravissement. Le matin, petitdej au club, puis promenade en velo aux alentours.
Vers 13h, nous partons pour nous rapprocher de Vordingborg, mouillons devant la plage de Nyråd pour le dejeuner et repartons pour notre place de port vers 15h30.
Et puis c'est le dechargement du bateau, et a regrets, le retour sur l'autoroute dans la somptueuse voiture de Patrice, prêtée pour l'occasion.

Un bien beau weeekend, une météo absolument parfaite, une chance inouïe pour la saison. On rêve !!!