18 June 2010

Coup de vent sur Yakapar

Les Jeangui viennent passer le weekend sur leur bateau et bien leur en prend, un coup de vent est annoncé. Bonne broche, l'équipage est tout fébrile de pouvoir s'arnacher, s'habiller de harnais et autres gilets de sauvetage.
En plus des filles de Sophie, nous avons une invitée, Anne-Sophie, une camarade de classe de Margaut qui est avec nous, ce qui porte à 6 le nombre d'équipiers du bord.
Cécile nous quitte, toute triste de devoir déjà rentrer à Orléans et après avoir profité du calme dans le port pour vérifier le mat de A à Z, nous quittons Cassis pour la 1ère calanque assez calme pour y passer la nuit: An-vau. On s'y baigne, joue avec le zodiac, la planche à voile, restons bouche bée devant les prouesses d'un grimpeur qui nous offre un festival de technique d'escalade sous nos yeux et de plongeons vertigineux.
Samedi après-midi, nous décidons d'aller an baver dans le coup de vent. Les preparatifs sont minutieux, et chacun très concentré sur ce qui nous attends.
Ce sera notre "tempête". On fera comme si.
Le vent de 25nds montera en rafale jusqu'à plus de 45nds et c'est sous tourmentin et 3 ris dans la grand-voile que nous affrontons les éléments. En route, Sophie s'alarme en voyant la lèvre inférieure de JG qui, tout calme, prend la décision de rallier Toulon sans attendre.
Nous choquons donc et c'est au vent arrière que noc us longeons les cotes de Cassis, La Ciotat, Bandol, Cap Sicié, et Toulon. Une belle expérience où tout le monde s'est parfaitement comporté, où Yakapar a montré qu'on pouvait compter sur sa solidité et son aisance. Bon point.
Le lendemain dimanche, nous essuierons un joli coup de tabac avec une pluie diluvienne et un vent assez fort le matin, suivit d'un calme parfait et reparateur qui nous permettra de naviguer pépères dans la rade de Toulon.

Une petite anecdote à raconter plus tard au coin du feu: le matin, nous prenons un mouillage à demi coulé (invisible) dans l'hélice et c'est au prix d'une bonne demie-heure d'effort dans l'eau que JG nous liberera. Une belle frayeur aussi vue la proximité des bateaux alentours.

Le soir, nous accostons à Toulon où les JG doivent débarquer pour rentrer à Aurons. Les grandes filles veulent rester et tentent de convaincre Sophie, en vain.

Bon timing, Niklas doit rejoindre le bord ce même soir. Nous en profitons pour diner tous ensemble à bord. A 22h la mercedes demarre tandis que nous appareillons 1 heure après

Le weekend en photos

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